拉致らち被害ひがい者しゃ家族かぞく会かい 12年ねんぶりに街頭がいとう署名しょめい活動かつどう 親しん世代せだい存命ぞんめいのうちに

Les familles des victimes enlevées par la Corée du Nord ont mené une campagne de collecte de signatures dans les rues de Tokyo pour la première fois en douze ans.

Parmi les victimes d’enlèvements reconnues par le gouvernement, la seule personne encore en vie de la génération parentale est la mère de Megumi Yokota. Les familles ressentent de plus en plus l’urgence, conscientes que le temps qui leur reste est limité.

Le 26 à Tokyo, à Ginza, une campagne de collecte de signatures a été menée par vingt personnes, dont des membres des familles de victimes et des soutiens, tels que Takuya Yokota, représentant de l’association des familles et frère de Megumi Yokota, enlevée lorsqu’elle était en première année de collège, ainsi que Koichiro Iizuka, dont la mère, Yaeko Taguchi, a été enlevée alors qu’il n’avait qu’un an.

Cest la première fois en douze ans, depuis avril 2013, que lassociation des familles mène une campagne de collecte de signatures dans la rue, et les familles demandaient aux passants de coopérer en signant afin de récupérer toutes les victimes.

En février de cette année, Akihiro, le père de Keiko Arimoto, victime d’enlèvement, est décédé à l’âge de 96 ans. Désormais, parmi les parents des victimes d’enlèvement officiellement reconnues par le gouvernement, seule Sakie, la mère de Megumi Yokota, âgée de 89 ans, est encore en vie.

Dans sa nouvelle ligne d’action, l’Association des familles met fortement en avant le sentiment d’urgence lié au temps limité qu’il leur reste et demande au gouvernement de permettre le retour simultané de toutes les victimes tant que les membres de la génération parentale sont encore en vie. Les formulaires de pétition ont également été modifiés en conséquence.

Le représentant de l’Association des familles, M. Takuya Yokota, a déclaré : « Nous sommes confrontés à un problème véritablement grave : les membres de la génération des parents disparaissent les uns après les autres et il ne nous reste vraiment plus beaucoup de temps. »

« Je voudrais accorder de l’importance à cette activité qui consiste à utiliser la voix comme une arme pour faire appel à l’opinion publique, interpeller le gouvernement japonais et confronter les autorités nord-coréennes. »

La famille prévoit de se rendre à Washington, aux États-Unis, la semaine prochaine pour rencontrer des hauts responsables de ladministration Trump et demander leur coopération pour résoudre la question des enlèvements.